Jusqu’au dernier cri
Martin Michaud
ENTREVUE AVEC L'AUTEUR
Comment avez-vous commencé à écrire des romans policiers ?
J’avais écrit précédemment deux romans littéraires refusés par plusieurs maisons d’édition (l’un d’eux, L’effet placebo, a été publié ultérieurement). Comme lecteur, j’oscille depuis toujours entre la littérature, les romans policiers et les romans d’espionnage. En lisant Henning Mankell, je me suis surpris à me dire « ...et si je créais mon propre personnage d’enquêteur... et s’il s’appelait Victor Lessard... » On connaît la suite.
Est-ce que votre ancien métier d’avocat vous influence dans l’écriture de vos romans ?
Absolument. Ayant pratiqué en droit des technologies de l’information, je devais écrire et négocier des contrats complexes. Écrire un contrat, c’est raconter l’histoire d’une transaction entre deux parties. Dans un contrat, une virgule mal placée peut coûter des milliers de dollars à un client. Pareillement, l’intrigue d’un roman policier est un mécanisme complexe où chaque détail compte, sous peine de perdre l’intérêt du lecteur.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur votre nouveau livre, Jusqu’au dernier cri ?
C’est le sixième titre de la série. Jacinthe et Victor se rendent à Matagami, dans le Nord-du-Québec pour désamorcer une prise d’otages et... rien ne se passe comme prévu. En effet, ils se retrouvent au cœur d’une chasse effrénée en plein blizzard pour retrouver l’auteur d’un triple meurtre, que des tueurs d’un cartel de trafiquants d’opium traquent eux aussi pour venger les leurs et récupérer la mallette qui était menottée au poignet de l’une des victimes.
Pour finir, est-ce que vous auriez une information exclusive à révéler à vos lecteurs de Québec Loisirs ?
Auteur-compositeur-interprète, je me suis remis à la musique pendant la pandémie et je travaille sur un projet d’album. Mon souhait serait qu’il voie le jour en 2022.

Jusqu’au dernier cri
Martin Michaud